Des Clefs pour le XXIème siècle
Par Gilles Marchand

Retour sur la situation spécifique de la France et de ce qu'elle est capable d'apporter à l'Europe..

Partout où l'on va sur le territoire national, on constate une perte de substance inquiétante, un découragement ambiant, une précarisation généralisée de vastes couches de la population, une dégradation de l'environnement, un recul de notre jeunesse confrontée à la perte de repères des adultes, une vaste diminution de nos valeurs et croyances vitales, et une crise politique de la démocratie. Il est grand temps d'imaginer pour ce pays, les antidotes nécessaires à sa future rémission.

Partir, d'abord, d'un constat patent. La politique actuelle du gouvernement est myope et ineffective. Sur le plan économique, une quasi-récession, alors que d'autres pays connaissent des périodes de croissance, des choix à contre-courant des besoins du pays et la question se pose : le gouvernement est-il passé à l'euro ? Sur le plan social, une terrible régression qui touche la quasi totalité des français, amenée par des lois et décisions calquées sur les désideratas d'un club de barons d'entreprises en manque d'inspiration, qui appliquent aveuglement les crédos d'une idéologie planétaire dont les conséquences néfastes se font sentir chaque jour. Sur le plan culturel, une Bérézina dangereuse à l'heure où le français recule dans le monde et où on sort de son chapeau une réglementation nocive pour tous les acteurs culturels. Sur le plan énergétique, une politique sans réelle perspective que celle du mur vers lequel nous nous dirigeons. Sur le plan environnemental, un constat : les paroles ne sont pas suffisantes pour enrayer la dégradation générale du milieu, en particulier de l'eau. Sur le plan démographique, une tendance au reflux qui fait peser de graves risques sur les retraites, la croissance à long terme, est qui n'est pas liée à la réflexion autour des questions d'immigration dont d'autres pays commencent à comprendre la portée. Une dette invraisemblable qui grève le budget des générations à venir. Mais surtout, les potions des médecins qui sont au chevet de l'état, sont plus des poisons que des remèdes et menacent d'en faire éclater la cohésion. L'élection présidentielle est dans toutes les mémoires.

Un constat préoccupant.

Que faire ? Première constatation. Ne pas rester bras ballants. Il est grand temps de faire aboutir une autre vision de la société et des moyens de l'orchestrer, avant que celles qui sont en cours ne la fasse éclater. Il est grand temps d'imaginer les clefs du XXIème siècle, nourries de l'expérience d'une génération ayant grandi à l'articulation entre les civilisations qui, aujourd'hui, sont en présence.

Nous avons bel et bien à faire à un choc du futur. Les inventions de la fin du XXème siècle ont radicalement redessiné les contours autrefois familiers d'une société qui est aujourd'hui en train d'évoluer à un rythme accéléré. Les conceptions politiques que nous avons héritées de ce temps, voire du XIXème, ne sont plus opérantes, et il est grand temps de renouveler la théorie politique du siècle qui s'ouvre.

Tout d'abord, savoir que quelques règles d'ajustement ne suffiront pas, et que piloter à vue ne peut non plus faire accoucher des directions à venir. C'est à une nouvelle forme de réflexion que nous sommes conviés, voire contraints pour certains. Nous ne pouvons penser de la même manière. D'où l'échec de la géostratégie américaine en Irak, qui n'a pas su intégrer les dimensions, pourtant présentes, de la situation. Il nous faut penser en système ouverts. Intégrer les éléments disparates de contextes généraux, afin de leur appliquer des modes opératoires qui tiennent compte de toutes les facettes de tel et tel problème. Une pensée strictement structuraliste est inopérante pour résoudre les enjeux de notre monde.

On ne peut résoudre un problème de transport sans penser également à l'énergie, à l'environnement, à la politique industrielle, à l'immigration, à l'habitat, au tourisme. Les problématiques contemporaines sont inervées par des systèmes de transmission de l'information, médias, télécommunications traditionnelles, internet, qui les rendent interdépendantes.  La pensée politique que nous devons élaborer n'est donc pas simplement une stratégie électorale — si notre action est reconnue, notre représentativité le sera aussi — c'est une réflexion opérationnelle à l'heure où s'essoufflent les modes de gestion existants. Il s'agit de placer l'homme au centre de la démarche politique pour que tous les secteurs de la société lui fassent une place qui aujourd'hui est en recul, face aux expertises logicielles et systèmes robotisés, qui transforment la donne dans le monde du travail, et par osmose, touchent d'autres terrains sociétaux, où il s'agit de repenser l'action publique.

La pensée humaniste de gauche est plus que jamais d'actualité et nécessaire. Elle est aujourd'hui la seule compatible avec une croissance économique consentie, dans un monde où s'horizontalisent les modes de décisions et de transmission de l'information. C'est cette recherche volontaire d'une prospérité au service de tous ceux qui en sont à l'origine qui doit inspirer la réflexion politique à venir. Le meilleur des deux mondes n'est pas une gageure. Ce doit être un objectif qui ne passe pas par une orientation libérale, mais la réussite d'une nation ne doit plus être un tabou, du moment qu'elle se fait en son nom. Nous devons réinventer la sociale-démocratie, dans une perspective résolument moderne. Placer le capital humain au centre. En favorisant l'éducation, la recherche, l'économie de l'information, la formation, les industries culturelles, nous assainirons le tissu économique et social, français et européen, et renouvellerons une société qui a souffert d'un long déficit de renouveau générationel. C'est pourquoi la prise de responsabilité des citoyens doit s'élargir dans un soucis de démocratisation plus important, à l'heure les centres de décisions paraissent parfois s'éloigner d'eux. Il faut créer une société qui sont en adéquation avec ses réalités fonctionnelles, notamment professionnelles, et non l'inverse. La meilleure façon de juguler le lent déclin européen, que certains à tord croient déceler, est de lier dans un triangle une politique du travail, de l'immigration, de l'énergie absolument volontariste. Nous ne pourrons pas en faire l'économie.

Nous disposons des meilleurs atouts, utilisons les...

Un souhait :

Il y a de nombreux dossiers dans lesquels je me suis récemment impliqué qui demandent une attention particulière et des hommes de qualité, capables de réflexions transversales. De formation Sciences politiques, j'ai articulé mon parcours autour des médias et des nouvelles technologies, de la culture, de l'éducation, de la formation, de la défense d'une politique énergétique alternative pour la région, qui permette à terme, de lui donner une autonomie plus grande, et lui permettre des choix financiers plus équitables, en cherchant, notamment à faire participer davantage l'Europe à son financement, dont on sait que les aides sont pour une très grande part inaffectées, et ce pour des raisons de pure procédure. Les aides non affectées ne sont pas reconduites ! Le bénéfice de ce facteur pourrait nous permettre une politique ambitieuse, visant à redynamiser la région, en attirant des professionnels du monde entier, ce afin de juguler un solde démographique qui est actuellement négatif. Je suis membre de la commission nationale culture, des commissions fédérales Europe, culture, environnement et urbanisme et j'ai récemment contribué au sein des instances Europe du NPS à clarifier le débat et à définir une position sur laquelle beaucoup nous on rejoint, même si à l'heure du vote, le volontarisme et le souhait de voir progresser la construction européenne devront être prépondérants.  Je commence à bien connaître les rouages communautaires et serais volontaire afin de créer au sein des instances de la région un organisme représentatif visant à rendre publique la procédure de validation d'aides européennes à la Région, notamment, afin que davantage de collectivités en bénéficient.

L'urbanisme est une autre sujet important. La chance de venir de l'économie, du Groupe Lagardère, est d'avoir travaillé dans la branche édition. Je connais les grands comptes comme les petites entreprises, notamment de l'audiovisuel — en liaison avec les intermittents. Il est possible d'articuler les politiques énergétique et environnementale, qui nous permettraient des alliances sans faille avec les verts. Je développerai davantage cet aspect. Nous avons beaucoup de chemin à parcourir.


Gilles Marchand
Paris, Juillet 2015




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