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La Commission européenne dévoile son nouvel exécutif
Le Monde avec AFP Publié le 10 Septembre 2019 à 12h32, mis à jour à 13h42

A l’heure où l’Europe doit relever plusieurs défis, dont celui du changement climatique, les négociations ont été difficiles jusqu’au dernier moment.

Fin du suspense. L’Allemande Ursula von der Leyen, première femme à diriger la Commission européenne, dévoile, mardi 10 septembre, les portefeuilles des 26 membres de son équipe – un exercice délicat qui a donné lieu à des négociations difficiles.
L’Europe doit relever plusieurs défis : changement climatique, crise migratoire, Brexit, tensions commerciales provoquées par l’imprévisible président américain, Donald Trump.

Lundi, cette proche de la chancelière allemande, Angela Merkel, était déjà quasi parvenue à remplir une de ses promesses, un exécutif européen avec quasi autant de femmes que d’hommes : il en compte respectivement 13 et 14 ; une première dans l’histoire de cette institution. Cette liste ne comporte pas de commissaire britannique, car le Royaume-Uni doit, théoriquement, quitter l’UE le 31 octobre :

        Le Néerlandais Frans Timmermans chargé du climat, une priorité de la nouvelle commission ;
        La Danoise Margrethe Vestager reste commissaire européenne à la concurrence ;
        La Française Sylvie Goulard sera commissaire au marché intérieur, chargée de l’industrie de la défense ;
         Le Letton Valdis Dombrovskis sera commissaire pour les services financiers.
        Il assurera la coordination des travaux sur l’économie au service des personnes, détaille le communiqué de la commission ;
        L’Espagnol Josep Borrell Fontelles est chargé du portefeuille « Une Europe plus forte sur la scène internationale » ;
        Le Slovaque Maros Sefcovic est chargé des relations interinstitutionnelles et de la prospective ;
        La Tchèque Vera Jourova est chargée des valeurs et de la transparence ;
        La Croate Dubravka Suica est chargée de la démocratie et de la démographie ;
        Le Grec Margaritis Schinas est chargé de la protection de notre mode de vie européen ;
        L’Autrichien Johannes Hahn est chargé du budget et de l’administration ;
        L’Irlandais Phil Hogan est nommé commissaire européen au commerce ;
        Le Belge Didier Reynders s’est vu confier la justice ;
        La Bulgare Mariya Gabriel hérite de l’innovation et de la jeunesse ;
        Le Luxembourgeois Nicolas Schmit est chargé de l’emploi ;
        L’Italien Paolo Gentiloni est chargé de l’économie ;
        Le Polonais Janusz Wojciechowski est chargé de l’agriculture ;
        La Portugaise Elisa Ferreira est chargée de la cohésion et des réformes ;
        Le Hongrois Laszlo Trocsanyi prendra en charge le portefeuille voisinage et élargissement ;
        La Chypriote Stella Kyriakides est chargée de la santé ;
        La Roumaine Rovana Plumb prendra en charge le portefeuille des transports ;
        La Maltaise Helena Dalli est chargée de l’égalité ;
        La Suédoise Ylva Johansson aura la responsabilité du portefeuille des affaires intérieures ;
        Le Slovène Janez Lenarcic se verra confier le portefeuille de la gestion des crises ;
        La Finlandaise Jutta Urpilainen est responsable des partenariats internationaux ;
        L’Estonienne Kadri Simson est chargée de l’énergie ;
        Le Lituanien Virginijus Sinkevicius est chargé de l’environnement et des océans.

L’Elysée satisfait du portefeuille de Sylvie Goulard

Sylvie Goulard, nommée mardi commissaire européenne pour le marché intérieur, a obtenu « un portefeuille économique essentiel et central dans la stratégie promue » par la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen et par Emmanuel Macron « en faveur d’une véritable souveraineté européenne », a commenté l’Elysée.

La nomination de celle qui fut éphémère ministre française de la défense en 2017 devra être validée par le Parlement européen. Elle est soupçonnée d’être impliquée l’affaire des emplois fictifs des assistants des eurodéputés MoDem, un parti centriste qu’elle a depuis quitté.

Interrogée sur les soupçons visant des candidats à la Commission européenne, Ursula von der Leyen a botté en touche mardi lors d’une conférence de presse en insistant sur la « présomption d’innocence » et défendant une « liste excellente d’hommes et de femmes ».

« Le Brexit que nous n’avons jamais voulu »

Concernant le Brexit, ce dossier n’est « pas la fin de quelque chose », mais « le début de notre future relation » avec le Royaume-Uni, a déclaré mardi la nouvelle présidente de la Commission européenne.

« Nous sommes encore dans un processus difficile. Je n’arrête pas de dire “le Brexit que nous n’avons jamais voulu”. Mais nous respectons la décision prise par nos amis britanniques, par le Royaume-Uni », a ajouté Ursula von der Leyen à propos du divorce avec l’UE, programmé le 31 octobre.
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10 Septembre 2019

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