L'Europe veut massivement investir dans la recherche

L'Union européenne va lancer cette semaine une campagne destinée à tripler les aides à la recherche dans le domaine de l'énergie, pour les porter à 8 milliards d'euros par an, selon un document rédigé par la Commission que s'est procuré l'agence Reuters.
Au total, au moins 50 milliards d'euros de financements supplémentaires pourraient ainsi être dégagés sur les dix prochaines années. La recherche dédiée à l'énergie solaire pourrait se voir allouer 16 milliards d'euros sur dix ans et jusqu'à 30 "cités intelligentes" économes en énergie pourraient être construites grâce à environ 11 milliards d'euros de crédits spécifiques, selon le document. L'énergie éolienne pourrait recevoir 6 milliards d'euros d'aides sur dix ans et le nucléaire 7 milliards, et 9 milliards pourraient aller à l'énergie produite grâce à la biomasse et aux déchets.



Barroso met le social en avant


Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, réélu  pour cinq ans par le Parlement européen, a estimé qu'il aurait désormais plus d'autorité qu'à ses débuts et que sa politique serait plus sociale. "Il y a une priorité sociale qui n'existait pas il y a cinq ans à cause du chômage et vous pouvez compter sur moi pour lutter contre ce fléau", a déclaré M. Barroso au cours d'une interview à la radio française Europe 1.

Interrogé sur son poids politique par rapport aux dirigeants des Etats membres, M. Barroso a également affirmé qu'un "président réélu qui a été soutenu à l'unanimité par les chefs d'Etat et de gouvernement et qui a été réélu par une si confortable majorité a une autorité qu'un président au début d'un premier mandat n'avait pas". M. Barroso a recueilli 382 voix sur son nom, face à 219 votes contre et 117 abstentions, au cours d'un scrutin à bulletins secrets au Parlement européen.

Sur la date de formation de la nouvelle Commission européenne, M. Barroso a indiqué qu'elle serait achevée "sans doute début 2010". Si le "oui" l'emporte au référendum prévu en Irlande et que le traité de Lisbonne peut entrer en vigueur "ça pourra prendre un peu plus de temps", a-t-il précisé. Sur la composition de cette Commission, M. Barroso a affirmé qu'il se fonderait plus sur "la compétence" des commissaires que sur les candidatures présentées par les Etats membres. "Il faut me laisser travailler avec les Etats membres comme toujours en loyauté mais en indépendance aussi", a-t-il dit...

Novembre 2008

Abonnez-Vous au Monde

Retour à l'Europe

Retour au sommaire

 
INFORMATIQUE SANS FRONTIERES • Paris •   
Paris
France
Europe
UniversitÈs
Infos
Contact