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Etat du Monde
Par Gilles Marchand - Informations sans Frontières - Septembre 2023 - 1709/2023 (MIS À JOUR à 16:00)

La situation planétaire est compliquée mais elle est loin d’être désespérée. Voici quelques clefs précieuses de compréhension qui permettront peut être de résoudre sur des sujets très différents des problématiques gigantesques dès aujourd’hui. .

Autour de la meilleure équipe traînent toujours une ou deux brebis galeuses. On se console d’un ordonnancement du monde finalement assez bancal en liaisonnant entre elles les différentes parties du tout pour ne pas laisser sombrer le navire amiral. Terra Nostra. Question de principe. La plus grande fédération de la planète n’aura jamais tous les moyens d’organiser sa résurrection et son sauvetage à long terme si tout à coup les idées le plus farfelues s’imposent et que s’éloigne la raison sous couvert de pragmatisme. Le pragmatisme est cette chose étrange qui fait et défait tout ce qui se présente à lui sans souci de ce qui viendra plus tard accuser le coup de ces menées approximatives. Sans raison et sans sagesse il nous dirige résolument vers le pire. Voir un horizon là où il n’a pas lieu d’être est dangereux, voire criminel. Mais il ne faut pas dire ces choses là parce que cela pourrait réveiller un somnambule qui dort, et ça, ça peut le rendre violent. Pour autrui comme pour lui-même. Indistinctement. Ces prises de carres sont vaines car elles reposent sur des postulats idiots ou faux. Quand le sort de l’humanité est pris en otage par une vision malthusienne ou par une crainte irrésolue du populisme, le pire se présente inéluctablement avec sa mercedes kakie. C’est au contraire en faisant face à l’obstacle, en se montrant exemplaire, en affrontant ses peurs et la difficulté que l’on peut avoir une chance même minime de triompher du mauvais sort. En tant qu’espèce unique ou en tant que citoyens d’un ensemble dirigé de manière beaucoup trop sage pour être honnête. Se donner trente ans face au réchauffement climatique est une dinguerie assez extravagante qui passe pour de la vision à long terme mais qui est en fait une prise en compte viciée et erronée de la réalité. Nous n’avons pas trente ans devant nous. Nous avons beaucoup plus, certes, et il s’agit parfois de penser à deux ou trois siècles, mais il nous faut résoudre ce qui nous touche à court et moyen terme, dans un délai de cinq à six ans en direction de 2030.  

Il n’est pas de mes habitudes de critiquer une institution que j’ai défendue et que je continuerai à défendre, mais quand l’erreur d’appréciation est si flagrante, malgré une myopie ambiante qui lui permet de se fondre dans le décor, que le devoir de tout petit Gulliver est de signaler l’erreur d’arbitrage et parfois de recourir à l’assistance vidéo. Voyez le monde et son état. Voyez ce que chaque jour apporte de distorsions et de catastrophes. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que quelque chose à changé dans l’ordonnancement du monde en matière d’ « environment ». .




Soit le nationalisme et une forme soit disant cool de protectionnisme l’emportent et c’est la guerre, dangereuse et contre-productive pour tous. Nous n’en avons pas les moyens écologiques et financiers, humains et philosophiques. Soit on mutualise les efforts de lutte contre le réchauffement climatique comme les incendies et les catastrophes dites « naturelles », et on s’unit en tant qu’espèce monoparentale et on forme une coalition transnationale de pays coopérant en Europe, tout autour du bassin méditerranéen et dans le monde. Une World Fire Force et un One Fire Summit serait un ou deux plus désirable et bienvenus. Il est grand temps de corriger un tir complètement à côté de la plaque car l’histoire, parfois, est cruelle. Elle ne repasse pas les plats. Elle vous éjecte à vitesse grand V vers le bumper d’en face qui vous attend dans l’impasse. Nous ne pouvons, ni ne voulons aller dans cette direction en tant qu’européens. Notre devoir est de créer un pôle exemplaire susceptible de mener la lutte de manière motrice et d’élever les autres à nous. Pas de se laisser plonger dans les océans de turpitudes où veulent nous entraîner les dictateurs et les autocrates ligués en une jolie guilde de parias méchants, soumettant leurs peuples à leurs lois ineptes.

Notre planète hélas est victime des technologies de son temps et des réseaux sociaux, qui outre le fait qu’ils nous permettent de perdre notre temps à bavasser sur des sujets sans intérêt, ont réussi en tant que centrifugeuse des bas instincts, à exacerber la violence gratuite et le passage à l’acte dans la vie dite réelle. A force de se déballonner sur les colonnes d’ « endless scrollings » on finit par confondre l’un et l’autre. Le vrai et le factice. Il n’est donc pas grave de bousculer les bonnes manières parce que cela fait parler de nous et nous rend interessants pour des crétins qui vont nous aduler en pensant que nous luttons contre une prétendue pensée unique. La Terre en est là. Les butors profitent du mécanisme universel qui accrédite la médiocrité et la place au rang d’une distinction honorifique, pour aller toujours plus bas dans l’abjection et la provocation violente.

On finit par vivre dans une société dominée par l’ultra-violence. Là où certains comme le maire de New York, ont réussi à éradiquer la criminalité ou presque, nous décrétons sur des plateaux de chaines câblées, que lutter contre la violence est impossible et va demander des effectifs supplémentaires réduits à décorer un temps la communication, sans déplacer d’un iota le problème. On nage en plein délire. Mais là aussi il ne faut pas prévenir du risque que nous courons collectivement. La sagesse est commandée par les fruits de l’expérience. Et l’aptitude individuelle dépend d’une foule de critères que bien souvent un homme, même providentiel, n’a pas à son actif. Il faut partager le poids de la situation pour enfin espérer voir poindre sa résolution. Mais notre système pyramidal institue le pouvoir d’un seul face aux aléas. Lui-même serait peut-être grandement aidé et soulagé que des bonnes volontés acceptent de lui prêter main forte. Dans un monde où déplacer un caillou est devenu scandaleux et provoque une levée immédiate de boucliers et de pancartes haineuses. Oui il faut critiquer ce qui dysfonctionne, mais s’opposer systématiquement à tout mène fatalement à l’immobilisme. La clef est là. L’écologie est politique et elle est devenue punitive. Elle devrait pourtant prendre le problème à revers. Associer les acteurs individuels et collectifs de la transition énergétique notamment, en leur permettant des progrès positifs susceptibles d’améliorer leur vie quotidienne pour de bon. La vie sera meilleure grâce aux nouvelles technologies de l’environnement. C’est un clef que les écologistes ont cherchée pendant trente ans.

On quittera enfin les huiles bitumeuses et le pétrole, le gaz, le nucléaire à term,e si d’aventure, on contourne la case fission à haute pression, et on entrera enfin dans une modernité plus sereine et plus gracieuse, plus propre et plus durable. Ce qu’il y a de consensuel dans le discours ambiant doit être subverti d’une certaine manière pour en faire apparaître les éléments de réflexion qui sont sages et nous départir de toutes les scories faussement intellectuelles qui l’encombre. On doit pouvoir alors se tenir bien tranquilles, en attendant des jours d’action et de participation collective à l’effort en cours. Fier d’avoir séparé le bon grain de l’ivraie. Sans esprit de sélection ou de discrimination mais avec la conscience claire d’avoir fait son devoir. Et délivré un message salvateur à l’heure des fake news et de la désinformation.

La crise migratoire que subit l’Europe est un faux-problème. Loin d’être un frein ou une contrainte insurmontable, elle peut si elle est prise de manière intelligente instaurer une immigration choisie, qui permettre de d’accorder des visas à ceux et seulement ceux qui seront en état de suppléer les bras manquants dans la restauration ou dans l’agroalimentaire depuis des consulats locaux. Elle peut se permettre ce geste inspiré et généreux, car l’Europe a des capacités mais trop frileuse elle laisse des problème se transformer en crises, alors qu’elle dispose des moyens de les régler. Aujourd’hui comme hier et très probablement demain. 


17 Septembre 2023

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