L'ampleur de l'impact des activités humaines sur les océans sous-estimée (étude)

Par AFP

L'écosystème marin mondial est beaucoup plus affecté qu'on ne le pensait par l'ensemble des activités humaines et seulement 4% des océans de la planète restent immaculés, selon des travaux publiés jeudi aux Etats-Unis.

Ces scientifiques ont établi pour la première fois un atlas planétaire de l'impact de dix-sept différentes activités de l'homme comme la pêche, le changement climatique ou la pollution sur l'ensemble des écosystèmes océaniques.

Cette étude, parue dans la revue Science datée du 15 févier, doit être présentée lors de la conférence annuelle de l'association américaine pour la promotion de la science (AAAS) qui se tient cette semaine à Boston (Massachusetts, nord est).
Le rapport synthétise les données mondiales de l'impact humain sur notamment les récifs coralliens, le plancton et l'écosystème des fonds océaniques.

Les recherches faites jusqu'à présent se concentraient seulement sur une activité de l'homme en particulier ou sur ses conséquences sur un seul écosystème. "Ce projet nous permet enfin de commencer à avoir une vue d'ensemble de la manière dont les humains affectent les océans", souligne Ben Halpern, un chercheur du "National Center for Ecological Analysis and Synthesis (NCEAS)" de l'université de Californie (ouest), le principal auteur de ces travaux. "Nos résultats révèlent un impact global de l'homme sur les écosystèmes océaniques beaucoup plus néfaste qu'on ne pouvait l'imaginer et cela a été une surprise", ajoute-t-il. Outre le principal auteur de cette recherche, 19 scientifiques d'autres centres de recherches universitaires, d'ONG et d'agences du gouvernement fédéral américain y ont également participé.

Février 2008


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