2005 a été l'Année de l'Afrique



Wangari Maathai Prix nobel de la paix 2004
Première Africaine de l’histoire à être honorée de cette distinction.
Riche de 14 distinctions internationales, elle est avant tout une femme de terrain qui pense au niveau mondial et agit sur le plan local. 

PEOPLE INPUT : cabinet de conseil
People Input est  un cabinet de conseil spécialisé dans les Nouvelles Technologies  fondé en Juillet 2001 au Sénégal. Son objectif est de fournir les outils orientés nouvelles technologies nécessaires au développement des entreprises et organisations. People Input veille à ce que les nouvelles technologies restent des outils à la disposition des objectifs de performance de nos entreprises et organisations.


 
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Les Branchés prennent l'initiative


Ils sont de la génération Internet et forment déjà une équipe de 4 000 volontaires. Tous partagent l’ambition de rassembler la société civile africaine. Dans l’objectif, dès l’année prochaine, de changer durablement l’image du continent.


Décembre 2002. Ils sont une quinzaine, réunis en cette froide soirée parisienne. Henri, Mamadou, Korédé, Véronique, une poignée de jeunes… À leurs côtés, Aminata, Stéphane, André-Franck, Noël, Patrick, un groupe de quadragénaires solidement installés dans leur métier.

Ils mettent en commun leurs relations, leurs savoir-faire, du temps et de l’énergie, pour servir un projet qui leur tient à cœur et qu’ils ont défini au fur et à mesure qu’ils faisaient connaissance : dynamiser l’image de l’Afrique, sortir le continent de l’indifférence. Vaste programme !

L’idée a germé dans l’imagination de Stéphane Brabant. Influencé par l’Année internationale de la culture et de la paix, proclamée pour l’an 2000 par les Nations unies, il parlait souvent autour de lui de l’intérêt d’une Année mondiale de l’Afrique ; 2005, un « chiffre rond », semblait une bonne date. Extravagant, pensaient les uns. Pourquoi pas, disaient les autres. Ceux-là, ce soir, fondent une association à but non lucratif, nommée Africa 2005. Quatorze mois plus tard, Africa 2005 compte 4 000 membres. Un véritable engouement. Début février 2004, au cœur de Manhattan et non loin du siège de l’Organisation des Nations unies, elle fait officiellement son entrée aux États-Unis. En présence de nombreux journalistes et de son viceprésident Amériques, Joseph C. Wilson. L’ancien ambassadeur américain au Gabon a fait partie de l’équipe qui a préparé le premier voyage de Bill Clinton sur le continent. Avec l’idée de montrer une image différente du continent. Consultant et homme politique en vue, « Joe » est très occupé, mais il trouve toujours du temps pour l’association, en précisant bien qu’il s’agit d’un engagement personnel. Il était ainsi présent, par vidéo interposée, au lancement français, en mai 2003.

Outre la France et les États-Unis, des antennes Africa 2005 ont vu le jour au Canada et au Royaume-Uni, ainsi que dans onze pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Bénin, le Burkina, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal. Une énumération nécessaire pour comprendre que ce réseau d’un nouveau genre part aujourd’hui à la conquête de l’Afrique anglophone, du Maghreb et du reste du monde. Les contacts avec le Ghana, le Kenya et le Maroc, mais aussi le Japon et l’Inde, devraient aboutir bientôt. La création de ces clubs n’est pas une mince affaire. Leurs animateurs font plus qu’adhérer à l’objectif général : ils y croient avec une forte et intime volonté de changer les choses.

Et ils l’expriment en s’y consacrant pleinement, malgré leurs obligations professionnelles. C’est le cas d’Amina Gerba, directrice générale d’une société de presse, qui a créé l’antenne canadienne. Elle a réuni une vingtaine de volontaires et mis une partie de ses locaux à leur disposition. Africa 2005 est désormais une entité reconnue par les opérateurs économiques du pays. Aissatou Hayatou-Tall, en charge des États-Unis, a pu installer gratuitement un bureau de l’association au cœur de Manhattan. Le lancement réussi en février dernier a permis, entre autres, d’amener le Corporate Council on Africa (CCA), principal lobby des entreprises américaines présentes en Afrique, à s’intéresser à l’association. À Londres, Jay Martens et Sandrine Vasselin, tous deux originaires de République démocratique du Congo, se consacrent au fonctionnement de l’équipe britannique et aux contacts avec l’Afrique anglophone.

Il en va de même dans quinze pays à travers le monde. Au cœur du dispositif, Henri Épessé et Mamadou Touré. Secrétaire général de l’association, le premier est en charge de l’implantation du réseau. Le second s’occupe des finances et de la recherche de sponsors. Tous deux sont
camerounais, mais c’est un pur hasard. Ils se connaissaient à peine avant que le projet les réunisse. Henri, 32 ans, est avocat-conseil d’entreprises qui investissent en Afrique. Mamadou, 28 ans, est chargé de monter des financements d’infrastructures dans une banque d’affaires. Des managers prometteurs qui, le jour, brassent des millions de dollars chez leurs employeurs respectifs, et animent une équipe internationale de bénévoles le reste du temps. Dans cette tâche immense, ils sont secondés par une seule
personne, première et unique permanente, Natacha Langlois, 29 ans. Elle travaille donc jour et nuit au développement et au fonctionnement des clubs.

Les gens connus ne constituent que la face visible du mouvement. Chaque mois, plus d’une centaine de nouveaux membres le rejoignent, à la condition statutaire de contribuer à l’ensemble. De l’individu qui se met au service du club de son pays à l’entreprise qui apporte un financement, il existe diverses formes d’engagements. Autant d’associations humanitaires, de sociétés et de personnes qui décident de faire « quelque chose en plus » à partir de 2005.

Un bouillonnement que certaines grandes institutions, notamment françaises, habituées à d’autres formes de relations avec l’Afrique, regardent avec circonspection. Réponse d’Aminata Niane, présidente du mouvement depuis l’origine : « Les projets d’Africa 2005 sont par essence hors du champ politique et institutionnel, ils émanent directement de la base, de la jeunesse, de la société civile. J’espère que tous ces mondes vont se rencontrer le plus souvent possible. Les initiatives des décideurs ne peuvent pas réussir sans un lien très fort et une convergence de vue avec les initiatives des individus. »

Africa2005.com
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FATE FOUNDATION : une association au service des entrepreneurs
  Nwuneli a créé il y a deux ans (en mars 2000) avec un de ses compatriotes, Fola Adefola, directeur de la Trust Guarantee Bank au Nigeria, la FATE foundation, une organisation à but non lucratif destinée à aider les jeunes diplômés nigérians au chômage en leur fournissant les outils, les réseaux et les financements qui leur permettraient de créer des entreprises. 
   
QUINTESSENCE ITINERANT : un festival de Cinéma pour tous
  Né grâce à l’énergie et la détermination de Jean Odoutan, comédien, réalisateur et cinéaste béninois, le festival de cinéma, « Quintessence Itinérant » à connu un grand succès pour sa première édition. Première étape, du 7 au 12 janvier 2003 à Ouidah, puis pendant 6 mois dans tout le Bénin.    MANOBI.NET : le WAP pour les agriculteurs : www.manobi.net déploie les premiers services WAP en Afrique de l'Ouest en informant et reliant des agriculteurs dispersés dans la brousse afin de mieux assurer la vente de leur production sur le marché.
   
LIQUIDAFRICA : Internet au service de l'investissement en Afrique
LiquidAfrica est une société dont le siège est situé en Afrique du Sud et qui dispose d’une filiale à Londres. Elle a pour objectif de faciliter les investissements en Afrique par le biais de l’outil internet : accès à l’information économique et boursière, possibilité d’investissement sur les places boursières africaines. Liquidafrica emploie actuellement directement 15 personnes (10 personnes dans la filiale).
   
A DAY IN THE LIFE OF AFRICA
28 février 2002 , début du projet : 100 des meilleures photographes reporters du monde ont 24 heures pour documenter le continent africain. Les images saisies au cours de cette journée félicitent la grande diversité de l’Afrique, ses peuples, sa géographie et ses coutumes. 

MBENDI.COM
Mbendi est une société de conseil éditrice d’un site internet, Mbendi.com. Créée en 1995, Mbendi a pour vocation de permettre aux investisseurs de saisir les opportunités dans le domaine des affaires en Afrique.  

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